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A la découverte du modèle luganais

16 oct. 2010, 04:15

Pour le voyage qu'il s'offre une fois par législature, le Conseil communal de Corcelles-Cormondrèche s'est rendu hier à Lugano. Deux membres de l'exécutif de la Ville de Neuchâtel, Françoise Jeanneret et Pascal Sandoz, l'accompagnaient. But de l'expédition: étudier les méthodes et les résultats de la fusion de Lugano avec les autres communes de son agglomération.

C'est que, pour les deux communes du Littoral représentées hier au Tessin, le temps n'est plus guère à vouloir fusionner entre «petites» communes de taille comparable. «Nous travaillons plutôt sur la manière de construire une agglomération avec les communes qui forment avec Neuchâtel la partie urbanisée du Littoral», résume Pascal Sandoz.

Langage quasiment identique à l'exécutif de Corcelles-Cormondrèche. Tout aussi passionné que Pascal Sandoz par ces questions de restructuration des collectivités locales, Raphaël Comte ajoute cependant que, selon le sort réservé à un projet d'agglomération allant de Corcelles-Cormondrèche à La Tène, les autorités de sa commune considèrent «comme une option une éventuelle fusion avec la seule Ville de Neuchâtel».

A Lugano, les Neuchâtelois ont découvert quelques outils pas - encore? - utilisés dans les fusions entre communes neuchâteloises. La «Nouvelle Lugano» s'est ainsi dotée de commissions de quartier et même d'un service des quartiers. «Les habitants y disposent aussi d'un contact direct les services principaux de l'administration, sans devoir nécessaire se rendre au centre-ville», raconte Raphaël Comte.

Sa commune ne va certes pas fusionner en 2011 avec Neuchâtel. «Mais après les élections de 2012, les nouvelles autorités devront au moins disposer des informations nécessaires pour ne pas devoir tout reprendre à zéro.» /jmp

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