Découvrir, présenter, rencontrer. Tels sont les trois objectifs de la soirée Local Fest, qui a vécu sa deuxième édition, samedi 1er février, à la Case à chocs, à Neuchâtel. Parmi la trentaine de groupes à avoir postulé pour monter sur l’une des deux scènes, douze ont été sélectionnés. «Nous misons sur ceux qui ont un avenir potentiel, soit pour faire des premières parties de concerts, soit pour être engagés dans des festivals», expliquait Xavière Sennac, responsable de la programmation.
Des propos approuvés par Pec, programmateur du festival Hors Tribu. «Nous découvrons de nouveaux talents.» D’autant que de la pop au hip-hop en passant par le rock, une kyrielle de genres musicaux y était représentés. «C’est ça qui est trop bien», se réjouissaient trois potes. «On a des amis qui jouent dans des groupes différents, ils se rencontrent et parfois en forment de nouveaux.»
Dans les étages de la Case à chocs, il n’y avait pas seulement, samedi, des moins de trente ans. Un portable à la main, une dame filmait un chanteur. «Mon fils!», lançait-elle avec fierté. Idem pour un couple qui attendait le passage de leur petit-fils. Un concept qui séduit, donc, et devrait vivre une troisième édition.
L’un des musiciens du goupe Lady Crow qui faisait partie des douze élus du festival. Photo: Muriel Antille