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Rue bloquée durant une année, malgré les promesses des autorités

Depuis bientôt un an, des habitants du chemin des Rochettes, à Auvernier, ne peuvent plus accéder normalement à leur domicile. La rue est bloquée pour les besoins d'une villa en chantier, malgré les assurances données par les autorités. La grogne monte. Enquête. «Mes clients se demandent qui, de la commune ou du directeur des travaux et de son maître de l'ouvrage, gère le domaine public communal!» Une villa en construction au 15, chemin des Rochettes, à Auvernier, soulève, dans le proche voisinage, une véritable polémique. D'où ces lignes adressées au Conseil communal perchette par le mandataire des huit copropriétaires de l'immeuble Rochettes 24.

22 août 2007, 12:00

Des riverains de ce chemin supportent mal la situation qui leur est imposée depuis bientôt un an. Fin septembre 2006, le Conseil communal leur avait adressé un courrier stipulant: «C'est avec une certaine surprise que nous avons reçu une lettre de Jean-Philippe Perrinjaquet, architecte, annonçant le début des travaux de construction d'une villa au 15, chemin des Rochettes. Il est évidemment exclu que ce chemin soit fermé à toute circulation. Par contre, des perturbations du trafic seront inévitables.»

Contrairement aux assurances données, l'étroite rue a été fermée, obligeant les riverains à passer par le haut et à effectuer de périlleuses man?uvres en sortant de leur parking. Outre ces désagréments, «le domaine public et des parcelles de la copropriété ont été utilisés, en permanence, par les hommes qui ?uvraient sur le chantier ou par les propriétaires de la villa», dénoncent les voisins. «Il y a eu jusqu'à huit véhicules parqués sur la route. La rampe d'accès à la villa est tellement raide qu'aucun d'entre eux ne peut l'emprunter.»

Début mai, le mandataire des copropriétaires a adressé un nouveau courrier au Conseil communal - qui avait annoncé, dans l'intervalle, la réouverture du chemin à fin avril - dans lequel il parlait d'une «situation anarchique».

En plus de la fermeture de la rue qui perdure, il dénonce le fait que la rampe d'accès à la propriété en construction «empiète de plusieurs centimètres sur le chemin, obstruant le caniveau dans lequel sont récoltées les eaux de pluie». Et l'avocat de poursuivre: «Les eaux se déversent dans la pente du chemin des Rochettes et sur la copropriété. Il incombe à votre autorité de faire respecter la loi cantonale.» Le mandataire demande encore à l'exécutif de contrôler la conformité de la rampe d'accès à la villa et le prie d'ordonner à ses propriétaires l'installation d'un miroir chauffant face à cet accès «problématique et dangereux».

L'homme de loi accuse encore le Conseil communal de faire «preuve de bienveillance et de passivité, alors que la sécurité des usagers du chemin est en jeu». L'exécutif lui rétorque sèchement. «Nous procéderons, à la fin des travaux, au contrôle de conformité de l'ouvrage aux plans approuvés. Dans l'intervalle, nous estimons qu'il est inopportun de nous rappeler chaque semaine notre devoir.»

Depuis moins d'un mois, le chemin des Rochettes est rouvert à la circulation. «Le propriétaire de la villa s'est installé dans sa maison, mais les travaux ne sont pas terminés. Alors, la commune lui a mis à disposition deux panneaux d'interdiction de circuler, qu'il pose régulièrement, de deux à trois heures par jour, sur le chemin», se plaint un habitant de la copropriété, pour qui, dans cette affaire, les autorités communales sont coupables de «négligence et d'irresponsabilité». /FLV

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