Samuel Progin pêche seul. Sa journée débute à 5h30, une heure qu'il apprécie. "Il y a une odeur particulière et personne sur la route", précise le professionnel altaripien. Plus jeune, il prenait le large encore plus tard. "En 1988, j'arrivais vers 6 heures" . Autant dire la grasse matinée, en comparaison des autres pêcheurs qui étaient sur le pont à 4 heures. " Je tendais mes filets et attendais deux heures. Je faisais un carton." Le nouvel arrivé roulait ainsi dans la farine les anciens, qui étaient repartis plus ou moins bredouilles. "Les poissons ne s'activaient qu'à leur départ." Les malins.
Un téléphone comme unique bouée
Sur le lac, Samuel Progin ne passe que le premier tiers de sa journée. Viendront ensuite la préparation des poissons et leur vente. Cette première partie est sa préférée, la plus physique aussi. L'appareillage hydraulique l'aide néanmoins considérablement pour tirer les filets. "J'ai moins...