17h47 - Le crash d'un petit avion de tourisme biplace dans le lac de Neuchâtel le 29 juillet 2006 est dû à des erreurs et négligences avant le décollage. Trois points de la «check-list» n'ont pas été vérifiés de manière adéquate. Ainsi, selon le rapport du Bureau d'enquête sur les accidents d'aviation publié aujourd'hui, la commande de «trim» qui équilibre les volets de profondeur n'était pas sur «neutre» mais sur «nose up», soit la position requise pour l'atterrissage. Or l'accident s'est produit au décollage.
En outre, la verrière de l'appareil n'était pas verrouillée. Elle s'est vraisemblablement ouverte lorsque la vitesse de l'appareil a augmenté après la phase de décollage. Confronté à ce problème ainsi qu'au «comportement très surprenant de l'avion», le pilote, stressé, n'a pas trouvé la commande de «trim» qui lui aurait permis de rétablir la situation, selon le rapport. Troisième point incriminé, la manette de commande du parachute de secours dont était équipé cet avion «Ecolight» était cadenassée. Deux clés se trouvaient certes dans l'appareil, mais une utilisation immédiate du système était dès lors impossible.
L'avion de type «Eurostar EV97» s'était abîmé dans le lac de Neuchâtel peu après le décollage. Il était piloté par un habitant de Colombier. Gravement blessé, celui-ci avait dû être hospitalisé au Centre suisse pour paraplégiques à Nottwil (LU). L'appareil, qui avait coulé à pic, a été localisé deux semaines plus tard par des plongeurs amateurs par 76 mètres de fond puis renfloué. /ats
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