A venue des Alpes à Neuchâtel et dans le village d’Auvernier, la colère gronde. Des tilleuls sont abattus, et certains riverains ne supportent pas cette idée. Des affiches placardées sur les arbres expriment des sentiments négatifs. Pourquoi une telle émotion? Et pourquoi supprimer ces arbres?
Vincent Desprez, chef du Service des parcs et promenade de Neuchâtel, souligne en amont «la différence entre les tilleuls que nous laissons vieillir dans les parcs, qui sont des hôtels à insectes, et ces arbres ‘stériles’, sans réel intérêt sur le plan de la biodiversité». D’après lui, ces tilleuls «subissent beaucoup de dommages liés aux contraintes du milieu urbain, qui accélèrent leur vieillissement et les laissent plus vulnérables aux maladies».
Quatre-vingts ans, pour un arbre planté le long d’une rue, en ville, «c’est déjà beaucoup. La moyenne d’âge est plutôt d’une cinquantaine d’années». Vincent Deprez rappelle que «si nous ne faisons rien, il n’est pas...