Jusqu'ici, un pinot noir cressier AOC, par exemple, pouvait théoriquement contenir 5 % de vin d'un autre vignoble neuchâtelois ou suisse, et 5 % d'un rouge d'un autre pays. Suite aux accords bilatéraux, le millésime 2006, dans toute la Suisse, ne peut plus être coupé avec de l'étranger. « Neuchâtel a eu la volonté d'être encore plus restrictif », relève Eric Beuret, chef du Service de la viticulture.
Ainsi, un pinot noir AOC peut être coupé uniquement avec 5 % d'un autre pinot d'origine neuchâteloise (du landeron dans de l'auvernier, par exemple) et 5 % d'un autre rouge vendangé dans le canton. En clair, si l'encaveur veut apporter une touche plus colorée ou plus corsée à son nectar AOC, il est certes autorisé à y adjoindre 5 % de gamaret, de garanoir, de merlot, de cabernet ou de dunkelfelder, mais uniquement si ces cépages ont été élevés sur sol neuchâtelois. / comm-axb