Si elle est acceptée, le kilowattheure passera, dès le 1er juillet, de 21,5 à 20 centimes en tarif haut de 14,5 à 14 centimes en tarif bas. Annuellement, la commune perdrait 50.000 francs de recettes.
Parallèlement, le prix de location du compteur passera de huit à dix francs par mois. L'exécutif veut ainsi «couvrir les frais fixes» liés à la gestion de ces appareils et adapter le tarif à «l'usage dans la profession». La commune devrait y gagner 20.000 francs de revenus supplémentaires.
Le Conseil communal estime par ailleurs qu'«avec la perspective de l'ouverture du marché de l'électricité», les fournisseurs «vont adapter de plus en plus souvent leurs stratégies de vente à la situation». Le Groupe E aussi. Or, les tarifs relèvent, à Bôle, de la compétence du Conseil général. «Ce procédé manque de flexibilité», pense l'exécutif.
Il demande donc à pouvoir lui-même, à l'avenir, modifier ces tarifs. Il devra toutefois consulter préalablement la commission technique, comme le précise le projet du deuxième arrêté électrique de la soirée. / JMP