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Menacé avec une arme factice

Neuf chefs d'accusation pour un prévenu absent.

01 févr. 2013, 00:01

"Je ne dors plus, je fais des cauchemars. Je serre tellement les mâchoires que je me suis déjà cassé deux dents." Tel est l'état émotionnel du plaignant Bachir*, la cinquantaine, une année et demie après avoir été menacé avec une arme à feu par Taleb*.

Le procureur Renaud Weber a décrit le prévenu comme un "petit caïd qui, contrairement à d'autres, n'a pas su se ranger à temps. Il a préféré fuir plutôt que d'affronter les faits." Car Taleb n'a pas brillé par sa présence hier matin au tribunal de police, à Neuchâtel. Selon son avocat, il serait peut-être parti en France pour s'engager dans la Légion ou reparti en Irak.

Des menaces aux lésions corporelles simples en passant par l'agression ou l'escroquerie, neuf préventions ont été retenues contre le trentenaire né à Bagdad. Bachir semblait toujours aussi traumatisé par les faits lorsque le juge Bastien Sandoz lui a demandé...

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