Une méduse encapsulée, tubulures aux curieuses séquences de lettres, étranges régurgitations sonores... Nous venons de pénétrer le laboratoire et les installations extirpées de la présentation du dernier film de la jeune artiste suisse Dominique Koch, qui poursuit au CAN sa recherche artistique autour de la langue comme outil théorique ou fictionnel.
Ambitieuse par sa scénographie, exigeante par la complexité de son contenu, cette exposition explore la notion de symbiose, par la parole des intellectuels Donna Haraway et Maurizio Lazzarato et l’image de paysages en fusion, de développements bactériens et coralliens ou d’une nature hybridée formant une seule unité biologique.
Une unité organique
Le film se présente alors comme la confrontation distanciée de deux points de vue sur la construction d’un espace collectif partagé par le plus grand ensemble organique possible et incarnés par les instruments de lutte unitaire contre les systèmes de domination dont parle le philosophe italien ou la...