Le paddock de Fenin vivra d'autres grands moments. A commencer par une épreuve de niveau S (catégorie nationale) qui attirera jeudi les cavaliers professionnels du canton et du reste de la Romandie. Les meilleurs se retrouveront lors de la finale de samedi, qui offrira aux dix premiers un sésame pour le convoité «masters». Cette épreuve, inspirée des grandes compétitions internationales, est inédite en Suisse. «Ma mère avait vu le masters d'un grand concours londonien à la télévision», raconte Philippe Schneider, l'organisateur du concours de Fenin. «C'est là qu'est né son rêve de faire la même chose ici.»
Le principe plaît au public et aux cavaliers. Après une mise de départ, la cagnotte promise au vainqueur augmente à chaque parcours franchi sans pénalité. Avant chaque nouveau barrage, le cavalier choisit un obstacle à élargir ou à rehausser, qui demeurera pour les suivants. «Les concurrents du masters de l'an dernier avaient dû affronter des obstacles impressionnants, qui pouvaient aller jusqu'à 1m70 de haut et 1m60 de large», se souvient Philippe Schneider.
L'autre moment fort sera l'épreuve des six-barres de vendredi. Un défi que Reto Ruflin (Monsmier) avait enlevé l'année dernière sur «Jasper XVI». Le spectacle ne s'arrêtera pas à cette épreuve, puisque le meilleur pronostiqueur du public gagnera un saut en parachute sur le paddock du centre équestre. /SSA