Scène insolite il y a près de deux semaines à l’hôtel de ville de Neuchâtel. En pleine audience du Tribunal de police, une alarme retentit, mais personne ne réagit: «Je ne m’inquiète pas, c’est à cause des travaux...», glisse alors une greffière.
Quelques minutes plus tard, une sirène résonne et deux camions de pompiers s’engagent dans la rue de l’Hôpital. Celle-ci sera bouclée le temps de vérifier que rien ne brûle. Peu après, les hommes du feu regagneront leur caserne à la Maladière.
Sept cas en huit mois
Renseignements pris, sept fausses alertes incendie sont survenues en moins de huit mois, depuis le début des travaux de rénovation à l’hôtel de ville en mai dernier. Toujours en journée et en semaine.
La première alarme a eu lieu le 22 juin. «Une ampoule est restée allumée dans un local. Cette source de chaleur a été détectée», explique Pascal Solioz,...