Au «parkour», les seules limites sont imposées par l?agilité et la gravité. «Il n?y a pas de limites, on laisse l?esprit vagabonder», explique Cédric Chevalley. Ses adeptes utilisent le mobilier urbain ? immeubles, barrières... ? comme autant d?obstacles à franchir de manière acrobatique. Le film «Yamakasi» a fait connaître la discipline mais les Riders se sont plutôt inspirés de David Belle, initiateur des Yamakasi et créateur du «Parkour». Pour Cédric, le «parkour», «c?est plus qu?un simple sport! C?est une philosophie. On l?utilise aussi dans la vie». Il avertit: «Chaque saut est minutieusement préparé. On ne se jette pas à l?aveugle!» La précision a son importance lorsque l?on voit les Riders effectuer des sauts périlleux depuis le couvert en béton du parking du Port. Olivier Von Gunten, coordinateur du festival, les a invités à Neuchâtel: «Ils sont terribles ces jeunes!»
Selon Jérôme Chevalley, «c?est bien pour tout le monde, pour montrer notre sport et pour les organisateurs! Son frère aîné ajoute: «Je ne savais pas qu?un tel festival existait! Où c?est gratuit et tout le monde peut participer.» Les quatre amis apprécient la sollicitation neuchâteloise. Un jeune fan les félicite, «Bravo, wouah! vous êtes les traçeurs. J?ai vu vos vidéos sur internet. Continuez!» Les Riders gardent la tête froide. «On n?aime pas trop lorsqu?on prend exemple sur nous». Leurs performances sont le résultat d?un entraînement quotidien et intensif. Comme le dit Cédric, «on est parti du niveau zéro. Il y a eu un grand bond en avant!» A les voir sauter d?une hauteur de quatre mètres, on les croit sur parole! Aujourd?hui et demain, la fête continue sur la place du Port... / bmw