Ce matin, c'est un vent de colère qui a soufflé dans la cour de la clinique de Genolier. Une quarantaine de personnes - employés, syndicats mais aussi politiciens - ont manifesté leur soutien devant le centre hospitalier aux 22 licenciés de la clinique de la Providence à Neuchâtel.
Le 17 décembre dernier, le groupe Genolier avait signé un accord scellant sa volonté de racheter l'institution neuchâteloise. Ce qui avait immédiatement entrâiné un mouvement de grève auprès des infirmières et aides-soignants, principale victimes de ce rachat. Lundi, après 70 jours de grève, les dirigeants de la Providence licenciaient 22 employés dénonçant une grève illégale. Ces derniers demandent l'annulation des licienciements ainsi que le maintien de la convention collective de travail dénoncée lors du processus de négociation de rachat par le groupe.
Menée en présence d'UNIA (Yves Defferard était sur les lieux) et du syndicat SSP, l'action a également été soutenue par les conseillers nationaux Eric Voruz et Jean-Christophe Schwaab ou encore la députée socialiste glandois Florence Golaz.