Comme tant d’autres écoles, la Fondation WOSTEP – le Centre suisse de formation et de perfectionnement horloger – a dû se réinventer à la suite de la crise sanitaire, qui ne cesse de persister. L’institution, qui forme des étudiants à divers métiers tels que l’horlogerie ou le polissage à Neuchâtel et dans 13 autres écoles partenaires disséminées dans le monde, s’est adaptée pour mener à terme le cursus de ses élèves.
«En mars de l’année dernière, nous avons dû fermer l’école, se souvient le directeur Johann Kunz. Un vendredi, les élèves suivant le programme d’horlogerie sont venus, un par un, chercher des pièces de mouvements, de l’outillage et de l’équipement.» Installés dans leurs appartements, au maximum par cinq, ils ont alors suivi les cours que donnait un professeur par vidéo conférence.
«Cela a été plus compliqué pour les polisseurs. Il est difficile de mettre une machine dans sa cuisine», explique...