Cette période de vaches très maigres n'empêche pas les édiles de travailler, même parfois contre leur volonté. Les radicaux landeronnais avaient souhaité par voie de motion l'aménagement de divers équipements de modération de trafic dans le nord de la localité. L'exécutif leur a répliqué en préférant le statut quo, estimant que la présence de places de parc pouvait aussi inviter les automobilistes à ralentir. Toutefois, le Conseil général n'a pas avalé tout cru ces arguments et, devant le mécontentement des motionnaires, l'exécutif s'est engagé à poursuivre l'étude pour améliorer la situation dans le secteur de la localité concerné.
Les études se poursuivent également en ce qui concerne les parcelles encore constructibles au Landeron. Un dossier délicat, car il concerne aussi un peu les vignes soumises à un décret de protection. Les libéraux landeronnais avaient demandé un inventaire de zones des parcelles pour envisager le développement et la valorisation de celles-ci. L'exécutif leur a indiqué oeuvrer obligatoirement avec le Service cantonal de l'aménagement du territoire, et avec un professionnel de la branche, pour éviter de se perdre dans la forêt de la législation en vigueur. La commission viticole de la commune a été également associée aux discussions.
Le Conseil général a porté au Conseil communal le socialiste Frédéric Vuillemin, en remplacement d'Anne-Lise Juan. Il sera enfin saisi en juin d'un projet de fusion de tous les services de l'aide sociale de l'Entre-deux-Lacs en une structure intercommunale unique basée à Saint-Blaise. Ce nouveau service ne desservira pas la ville de Neuchâtel. / phc