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Le monde politique neuchâtelois rend hommage à Eric Augsburger, décédé brutalement

De gauche comme de droite, plusieurs personnalités de la vie politique neuchâteloise rendent hommage à l’ancien conseiller communal de Neuchâtel. Eric Augsburger est décédé mardi d’un arrêt cardiaque à l’âge de 61 ans.

15 août 2019, 17:07
Eric Augsburger (deuxième depuis la droite) en juin 2000, avec ses collègues du Conseil communal de Neuchâtel: Rémy Voirol (chancelier), Antoine Grandjean (lib), Didier Burkhalter (rad), Françoise Jeanneret (soc) et Pierre Bonhôte (soc).

«C’est un grand bonhomme de la vie politique neuchâteloise qui nous a quittés.» Le conseiller d’Etat Laurent Kurth est particulièrement touché par le décès brutal d’Eric Augsburger, qui était à la fois un ami et un membre de sa famille, le compagnon de sa sœur.

«Je l’ai rencontré pour la première fois au début des années 2000, quand j’étais chef du Service cantonal de l’emploi», raconte-t-il. «Et nous discutions avec les représentants des villes de la cantonalisation des offices de l’emploi. Le climat n’était pas facile. En tant que conseiller communal de Neuchâtel, Eric ne lâchait rien sur le fond mais manifestait beaucoup de respect pour ses interlocuteurs et mettait tout en œuvre pour trouver des solutions. C’était vraiment un sage.»

Le ministre de la santé est par la suite devenu plus proche d’Eric Augsburger. «Il faisait preuve d’une grande fermeté dans ses convictions concernant la démocratie, la solidarité et l’honnêteté. Et il pouvait parfois se mettre en colère pour défendre ses engagements.»

«Culture politique solidaire»

L’ancien conseiller fédéral PLR Didier Burkhalter a siégé durant huit ans au Conseil communal de Neuchâtel avec le représentant de Solidarité. «Eric s‘intégra facilement à l‘Exécutif de la Ville, devint vite un bon collègue et, surtout, une personne avec laquelle j‘aimais parler», indique-t-il.

«Pas seulement débattre pour confronter des idées, mais échanger avec de la franchise et de l‘écoute, sans les teinter de méfiance. Portant des couleurs très différentes à la base, nous nous sommes retrouvés avec plaisir sur un même terrain: celui de la culture politique solidaire, axée sur la recherche de solutions communes. J‘éprouve de la reconnaissance de l‘avoir connu et d‘avoir travaillé avec lui.»

«Solidarité et humanisme»

Pour son camarade du mouvement Solidarité, le député François Konrad, ancien président du Grand Conseil, «Eric était d’abord un ami. C’était le parrain de notre fils. Il s’était engagé en politique pour l’intégration des communautés étrangères. Les valeurs de solidarité et d’humanisme étaient très importantes pour lui. Et quand il défendait quelque chose, il maîtrisait très bien son dossier, tout en écoutant les positions différentes.»

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