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Les opposants à l'antenne ne désarment pas

Les opposants à l'implantation d'une antenne Sunrise ne désarment pas, prêts à aller jusqu'au Tribunal fédéral s'il le faut.

10 oct. 2011, 17:07

Le bras de fer engagé entre Sunrise et une association d'opposants à l'antenne devant être installée dans un quartier à haute densité de population se poursuit au Landeron.

Les réfractaires à ce projet rassemblés au sein du groupe Stop Antennes ne désarment pas. Après la distribution de tracts, le dépôt de 43 oppositions au bureau communal et des interventions sur les réseaux sociaux, ils sont prêts à aller plus loin. «Nous irons devant le tribunal administratif, voir même jusqu'au Tribunal fédéral», avertit Rodolphe Saint-Louis président de Stop Antennes.

Opposition farouche
Le site retenu pour l'installation de cet ouvrage se situe à la sortie du Landeron en direction de La Neuveville. Rodolphe Saint-Louis comprend d'autant moins la démarche «de l'opérateur qui affirme sur son site internet que le Landeron jouit d'une couverture parfaite». Alors à quoi bon rajouter une antenne supplémentaire s'interroge Rodolphe Saint-Louis. Il déplore que «la décision de Sunrise ne soit ni expliquée ni motivée». Ce sera peut-être chose faite prochainement puis qu'une séance tripartite réunira la commune du Landeron, Sunrise et l'association Stop Antenne. L'association Stop Antennes ne se fait pas d'illusion sur ce rendez-vous destiné à «rassurer les gens». Il ne modifiera en rien sa position, à savoir «une opposition farouche au projet».

Soutien de La Neuveville
L'opérateur n'est pas tenu en tout cas de justifier son choix mais doit simplement déposer un permis de construire à la commune. Rodolphe Saint-Louis se défend d'être contre la téléphonie mobile mais s'oppose au nom du principe de précaution à l'emplacement choisi. «Il y a là une forte densité de population et un home pour personnes handicapées à proximité sans compter avec plusieurs places de jeu.»

Les opposants considèrent que d'autres lieux plus appropriés pourraient le cas échéant recevoir cette antenne.

Rodolphe Saint-Louis observe «qu'il existe d'autres endroits à faible densité démographique. Les environs de la piscine communale et les terrains le long de la voie ferrée présentent moins de risque pour la santé humaine.»

L'Association  Stop Antenne dit avoir le soutien non officiel de la commune du Landeron (ndlr: nous n'avons pas pu en obtenir la confirmation). La commune de La Neuveville toute proche a rejoint le camp des opposants. «Elle se situe dans un rayon  de 200 mètres autour de l'antenne ce qui lui donne le droit de se positionner», commente Rodolphe Saint-Louis.

Lire également: «Non à la multiplication des antennes»

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