Autour de la table, une demi-douzaine de personnes, des dames d'un certain âge pour la grande majorité, boivent tranquillement le café en faisant un brin de causette. L'ambiance est détendue, on se croirait dans un salon de thé. Pourtant, la scène se joue dans le Dispensaire des rues, dans le centre-ville de Neuchâtel. Un lieu qui a pour vocation d'accueillir les plus démunis et de leur proposer une consultation infirmière, la possibilité de faire sa lessive ou de prendre une douche. Mais surtout, on trouve ici un peu d'écoute et de chaleur humaine.
"Un club de rencontres"
En 2013, le Dispensaire a enregistré plus de 4000 passages, contre 864 en 2001, une année après son ouverture. Au vu de son succès sans cesse grandissant, le lieu vient de subir une transformation en profondeur qui a nécessité trois mois de travaux. Leur coût, un peu moins de 260 000 francs, a...