En décembre dernier, la vente du bois précieux de l'association des propriétaires forestiers neuchâtelois ForêtNeuchâtel a débouché sur un résultat en hausse par rapport à l'année précédente. La principale raison de cette hausse est due au bois de chêne qui s'est vendu environ 25% plus cher. "A la mode", ces fameux lots de bois exceptionnels seront surtout destinés à l'ameublement et à la tonnellerie.
Si ces bonnes ventes se sont réalisées dans un contexte morose pour l'industrie du bois, cet engouement pour le chêne ne va pas provoquer de révolution dans le secteur, à cause de la lente croissance de l'essence. Toutefois, la sylviculture du chêne représente une valeur sûre, notamment en terme de biodiversité.
Les forestiers Jan Boni, Pierre-André Bourquin et Claude-André Montandon parlent de l'avenir de la sylviculture du chêne dans nos éditions payantes de ce mercredi.