Le chêne neuchâtelois promis à un bel avenir

En vedette lors de la dernière vente de bois précieux de ForêtNeuchâtel, le bois de chêne est l'essence "à la mode" pour les producteurs de bois neuchâtelois. Toutefois, sa lente croissance limite les perspectives économiques.

03 janv. 2017, 19:10
/ Màj. le 04 janv. 2017 à 06:30
Une branche d'un jeune chêne photographié en 2008 à Peseux.

En décembre dernier, la vente du bois précieux de l'association des propriétaires forestiers neuchâtelois ForêtNeuchâtel a débouché sur un résultat en hausse par rapport à l'année précédente. La principale raison de cette hausse est due au bois de chêne qui s'est vendu environ 25% plus cher. "A la mode", ces fameux lots de bois exceptionnels seront surtout destinés à l'ameublement et à la tonnellerie.

Si ces bonnes ventes se sont réalisées dans un contexte morose pour l'industrie du bois, cet engouement pour le chêne ne va pas provoquer de révolution dans le secteur, à cause de la lente croissance de l'essence. Toutefois, la sylviculture du chêne représente une valeur sûre, notamment en terme de biodiversité.

Les forestiers Jan Boni, Pierre-André Bourquin et Claude-André Montandon parlent de l'avenir de la sylviculture du chêne dans nos éditions payantes de ce mercredi.