L’aide soignante appenzelloise qui bénéficiait des largesses de feu un octogénaire neuchâtelois a été condamnée hier matin par le Tribunal de police du chef-lieu. La présidente du tribunal a suivi la réquisition du ministère public, lequel réclamait une peine privative de liberté de 12 mois avec sursis durant quatre ans. L’avocate de la prévenue ne contestait pas une certaine culpabilité de sa mandante, mais elle demandait une simple condamnation à des jours-amende avec sursis.
Cette aide soignante, actuellement à l’assurance invalidité, était très proche de la famille du Neuchâtelois. Lors de l’audience du 21 novembre, elle avait affirmé que la cousine du vieillard avait habité sous son toit, en Appenzell, pendant une quinzaine d’années. C’est peut-être cette proximité, née des visites de l’octogénaire à sa parente, qui a permis à la jeune femme d’abuser de la gentillesse du retraité. Le tribunal a retenu les préventions de vols, escroquerie, tentative d’escroquerie,...