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La rue, la scène, le film

A la fin du siècle dernier, le metteur en scène Serge Sàndor engage une trentaine de sans-abri pour jouer, d'une certaine façon, leur rôle de leur vie: ils interpréteront «Les bas-fonds», de Maxime Gorki. Du trottoir au triomphe sur la scène du théâtre national de Chaillot, à Paris, la réalisatrice vaudoise Denise Gilliand a suivi, avec du matériel vidéo léger, aux différentes étapes de cette expérience. Elle présentera son film le 21 février à 20h15 au Musée d'ethnographie de Neuchâtel.

16 févr. 2006, 12:00

Diplômée, en 1985, de l'Institut de science cinématographique de Florence, Denise Gilliand inscrit sa vie professionnelle et personnelle dans l'engagement de «donner la parole à ceux qui ne l'ont pas, rendre humanité et dignité à ceux que la société rejette». Une démarche analogue à celle de Serge Sàndor, qu'elle avait rencontré en 1981 au Mexique, où il montait des pièces de théâtre dans des prisons, et qu'elle avait retrouvé huit ans plus tard à Bochuz (VD), où il se livrait à la même activité.

Depuis «Les bas-fonds», elle a notamment réalisé un documentaire sur les Near death experiences et un autre consacré à l'école Steiner. / comm-jmp

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