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Pension pour animaux là où un ours fut abattu

29 janv. 2010, 04:15

«Durant les vacances d'été, on ne se demande pas, en se levant le matin, ce que l'on va faire. Du travail, il y en a!» Blaise Mayor et son épouse Anne-Lise gèrent un chenil à Montalchez. Au lieu-dit la Taupe à l'Ours, une quarantaine de chiens et quelques chats s'ébattent quotidiennement durant la belle saison.

«Il existe peu de pensions pour animaux dans la région», relève Blaise Mayor. «Nous accueillons donc une clientèle venant de Bienne jusqu'à Yverdon.» Cet agriculteur a repris le domaine de la Taupe à l'Ours voici douze ans. «Avec mon épouse, nous avons à l'époque suivi une formation d'un an de gardiens d'animaux.»

Si la pension pour quadrupèdes reste leur principale source de revenu, Anne-Lise et Blaise Mayor possèdent également du bétail et cultivent des céréales. Parce qu' «il faut bien trouver des gains accessoires pour offrir des coûts de pension compétitifs», les Mayor ont opté pour la diversification.

Ils se sont ainsi lancés, cet été, dans la culture de crocus pour en extraire du safran (notre édition du 5 novembre). «Maintenant que cette culture est lancée, elle peut durer une dizaine d'années», indique l'agriculteur de la Taupe à l'Ours avant d'expliquer d'où provient le nom du lieu-dit où il vit:

«En fait le mot «taupe» ne désigne pas le mammifère vivant sous terre, mais signifie «patte», en patois.» Et de poursuivre: «A une époque où des ours peuplaient encore nos régions, l'un d'eux a été abattu dans ce coin et l'une de ses pattes a été clouée sur une maison en guise de trophée.» /flv

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