"Si, au final, la loi fixe à 50% du prix de revient d'un produit horloger la limite pour apposer le Swiss made, je voterai contre cette loi, quitte à jeter le bébé avec l'eau du bain." Le sénateur neuchâtelois Didier Berberat ne décolère pas depuis que l'assemblée où il siège a fixé ce seuil minimal pour qu'un produit manufacturé bénéficie de l'appellation Swiss made (notre édition d'hier).
Ce printemps, le National avait pourtant approuvé l'idée que la future loi devrait fixer à 60 & le seuil du Swiss made pour les produits manufacturés. Aux Etats, la commission était du même avis. Tout a capoté en plénum, à 22 contre 18. Didier Berberat dénonce le lobbying d'Economie suisse, favorable à l'industrie davantage qu'à la branche horlogère.
Au début de la réflexion sur le Swiss made, la Fédération de l'industrie horlogère (FH) était même favorable à un seuil d'accès à 80 pour...