Le palmier de la prison de Gorgier, symbole d’évasion, est-il condamné à ne rester qu’un songe? On est tenté de le penser, tant le parcours de cette œuvre d’art est semé d’obstacles.
«On va attaquer la huitième année», relève Christian Gonzenbach, à qui l’Etat de Neuchâtel a attribué le mandat de réaliser une décoration artistique en lien avec la rénovation de la prison de Gorgier. Le plasticien genevois n’a jamais connu pareil délai. «Je crois même que c’est unique dans l’histoire des œuvres d’art dans l’espace public.»
Prévue initialement aux abords du pénitencier, la sculpture avait suscité une levée de boucliers parmi la population, à laquelle s’étaient associées les autorités communales. Annoncé il y a plus de deux ans, son déplacement au large de la plage de Chez-le-Bart doit permettre de sortir de l’impasse.
«Balle dans le camp de l’Etat»
L’horizon du palmier s’est en partie dégagé en avril dernier....