«Nous travaillons beaucoup pour ramener peu de poissons». L’année s’annonce bien noire pour les pêcheurs professionnels du lac de Neuchâtel comme Olivier Junod, de Bevaix. Pour lui et certains collègues, cela se traduit par une baisse du chiffre d’affaires de 60% à 70%. Et de «50% pour ceux qui s’en sortent bien». Pour trouver d’autres sources de revenus, «j’ai des collègues qui travaillent à l’usine».
«Sauver les meubles?»
«Il n’y a pas un mois où j’ai fait la moitié de ce que j’ai fait l’année dernière», poursuit le pêcheur. En fonction de l’automne, «nous pourrons sauver les meubles, en redou...