Et hier, à l'heure de clore les débats, le président des Verts neuchâtelois, Laurent Debrot, dressait un bilan réjouissant de ces assises «au vert»: «Nous voulons constamment trouver des solutions innovantes aux problèmes d'aujourd'hui, et c'est ce qui fait notre force, constate-t-il. Cette université d'été avait pour but de favoriser la croissance des idées. L'objectif a été atteint.»
C'est sur un thème complexe mais incontournable, l'aménagement du territoire, que les Verts romands avaient choisi d'orienter la discussion. «Tous les orateurs ont souligné la nécessité de réfléchir et d'agir à une échelle plus grande que la commune, résume le vice-président du parti, Ueli Leuenberger, ainsi que de fixer des stratégies sur 50 ans.» Pas évident lorsque l'on est élu pour quatre ans. Les quatre «ministres» romands présents l'ont rappelé. En soulignant qu'il était utile, de temps en temps, de relire le programme du parti.
En attendant, qui sait, de nouveaux succès: «Nous espérons une surprise à Zoug, en octobre, pour les fédérales», confie Ueli Leuenberger. Si Hanspeter Uster était élu aux Etats, les Verts applaudiraient leur premier sénateur. En attenant un conseiller fédéral? / FRK