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Faucheuse en cale sèche

Le bateau faucardeur chargé de contrôler le développement de la végétation aquatique du Littoral est momentanément indisponible. Son retour est déjà très attendu Depuis quelques jours, les plages et ports de certaines communes du Littoral neuchâtelois sont orphelines de leur ange gardien. Un ange gardien très particulier.

06 août 2006, 12:00

La faucardeuse, l'étrange engin qui avait pris l'habitude de parcourir ces dernières années les rivages du Littoral, a soudainement dû être envoyée en cale sèche. Peu connue mais bien utile, cette énigmatique machine est chargée d'une mission bien précise: couper et récolter les algues et les végétaux aquatiques du Littoral.

Une gêne pour la navigation

Cette végétation, bien qu'inoffensive (lire ci-contre), peut néanmoins se révéler gênante. Pour la navigation d'une part, mais aussi pour les habitués de la baignade d'autre part.

Pour contrôler le développement de cette verdure aquatique, l'Association de la faucardeuse - dénomination de la machine - a vu le jour en 2001. Créée par six communes neuchâteloises (Auvernier, Bevaix, Colombier, Hauterive, Neuchâtel et Saint-Blaise), l'association s'est dotée d'un véhicule très utile, le bateau faucardeur.

Un retour très attendu

Si la faucardeuse n'est pas très rapide - cinq heures pour relier Neuchâtel à Bevaix - elle est efficace. Sur le seul port d'Auvernier, l'engin s'est déjà occupé cette année de 30 mètres cubes de végétation aquatique. Son retour est donc très attendu. Notamment par les communes de Bevaix et Neuchâtel, ainsi que celle d'Auvernier où la repousse a été rapide.

Propulsée par deux roues à aubes, la faucardeuse est équipée de trois couteaux ou lames montés sur moteur. «Les couteaux permettent d'atteindre la végétation jusqu'à 1m50 sous la surface de l'eau», explique Alain Dreyer, employé des Travaux publics de la Ville de Neuchâtel. Cela nous permet d'avoir une bonne efficacité.»

Une fuite d'huile

Pour faire entrer en action la faucardeuse, Alain Dreyer ne peut agir de sa propre initiative mais doit attendre l'appel du garde-port de la commune souhaitant son intervention.

Des appels qu'il ne peut pourtant plus satisfaire depuis quelques jours. «Le moteur d'un des couteaux a une fuite. Même si l'huile est biodégradable, on ne peut pas travailler de cette manière, explique Alain Dreyer. La pièce de rechange doit être commandée aux Etats-Unis. Mais en attendant, on essaie de trouver une autre solution pour dépanner la machine.»

La faucardeuse devrait prochainement sillonner à nouveau les ports et les plages du Littoral neuchâtelois, assure Alain Dreyer. Les algues et autres plantes aquatiques n'ont qu'à bien se tenir. / YHU

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