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Cinquante années radieuses

Depuis un soir de bal au cercle de l'Union, Hélène et Maurice Robert ne se sont plus quittés. Et fêteront demain leurs noces d'or «Un 26 août, il aurait pu faire beau... Pensez-vous!» Cinquante ans plus tard, Hélène se souvient de ses noces dans un grand éclat de rire: «Il pleuvait des cordes... A force de patauger dans l'eau, ma robe avait tout rétréci dans le bas!»

13 oct. 2006, 12:00

«Mariage pluvieux, mariage heureux», dit le proverbe. «Le proverbe dit juste», confirment en choeur les Chaux-de-Fonniers Hélène et Maurice Robert. Depuis 50 ans, le soleil brille sur leur union, qui a vu naître trois «chic» filles, Christiane, Jocelyne et Maryclaude, et quatre «merveilleuses» petites-filles, Sarah, Noémie, Sandra et Elodie. «La plus jeune va avoir 20 ans!» , s'étonnent-ils presque, heureux d'avoir pu si bien profiter de leurs petits-enfants. Demain, ils fêteront l'événement en famille, dans un pavillon de Vaumarcus.

Maurice, l'oeil malicieux, écoute Hélène raconter leurs premiers émois. Elle n'avait encore pas 20 ans, qu'il l'avait repérée, sa petite Hélène. «Il travaillait sur un chantier à la Combe-Grieurin. Moi, j'habitais rue de l'Aurore. Il s'asseyait sur les escaliers et me regardait passer. On se disait tout juste bonjour...»

«Elle était fille unique, ses parents la couvaient beaucoup! Parfois, je demandais l'autorisation de l'emmener au cinéma. Ils me disaient: D'accord, vous prendrez quatre places! C'est drôle de voir comme l'époque a changé!»

«Comme une pioche!»

Le hasard faisant bien les choses, Maurice retrouve sa belle passante un soir de bal au cercle de l'Union. «C'est là que son père m'a dit que je dansais comme une pioche! Hélène, elle, était une excellente danseuse.» Au cercle de l'Union, on venait y écouter des chansonniers, comme le célèbre duo qui se produisait ce soir-là: Patrice et Mario. «La colline des oiseaux... Qu'il fait beau sur la montagne là-haut, entonne Maurice. J'avais tous leurs disques!»

Football pour monsieur, choeur mixte pour madame, les époux ont toujours été très actifs. Maître de travaux manuels, Maurice emmenait toute sa petite famille aux camps de ski des écoles. «Je faisais le moniteur, l'animateur... Hélène était aux fourneaux.» La Bretagne, la première colonie à Arveyes en 1971... Quatre semaines, 80 gamins, huit moniteurs... «Que des beaux souvenirs!» / SYB

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