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Le lien entre la capoeira, l’esclavage et Neuchâtel présenté à des adolescents

Une référence de la capoeira Angola était présente cette semaine à Neuchâtel. Ce vendredi, Mestre João Grande et d’autres spécialistes ont présenté les liens entre la capoeira, l’esclavage et Neuchâtel à de jeunes élèves.

13 sept. 2019, 19:43
Une centaine de jeunes ont participé à une démonstration de capoeira Angola au Musée d'art et d'histoire de Neuchâtel.

Un vent de liberté a soufflé au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel (Mahn) ce vendredi. Devant une centaine d’élèves, des spécialistes de capoeira Angola ont montré toute l’étendue de leur art. Invités lors de la Semaine culturelle «Capoeira Angola à Neuchâtel: rencontre avec un monde coloré», organisée par l’association LiberArt (voir l’encadré), ils ont dansé, chanté et joué de la musique.

Le lien entre la capoeira et Neuchâtel? Cette danse-lutte a été créée par les esclaves afro-brésiliens. Et il se trouve que les familles de Pury, DuPeyrou ou encore de Pourtalès avaient des liens étroits avec la traite des Noirs: «La Suisse n’était pas une nation négrière, mais certains de ses ressortissants ont été impliqués à divers degrés dans l’esclavage», a expliqué Chantal Lafontant-Vallotton, co-directrice du Mahn. «Certains possédaient des plantations aux Amériques. D’autres échangeaient des marchandises contre des captifs africains ou finançaient des expéditions liées à la traite...

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