Cette convention implique un important transfert de responsabilités de l'Université vers l'EPFL. Cinq laboratoires sont concernés, tous actifs dans le domaine de la microtechnique. A savoir ceux qui traitent de «capteurs, actionneurs et microsystèmes», «électronique et traitement du signal», «optique appliquée», «photovoltaïque et couches minces électroniques» et «reconnaissance de formes».
Leurs 130 collaborateurs recevront une proposition d'engagement d'ici au 15 mai; leur entrée à l'EPFL sera effective au 1er janvier. L'EPFL reprend aussi la responsabilité de la formation; les étudiants y seront immatriculés dès le 1er septembre. Ils pourront à terme briguer un titre de bachelor ou de master EPFL. Enfin, un nouveau bâtiment dévolu à la microtechnique devra être implanté sur le site de la Maladière, à Neuchâtel, à côté du CSEM. Il permettra le regroupement des activités de l'IMT, actuellement dispersées sur cinq sites. Dans l'attente de sa construction (en principe entre 2009 et 2011), pour laquelle le Conseil d'Etat prévoit d'investir la bagatelle de 50 millions, l'Uni et l'Etat mettront à disposition de l'EPFL les locaux de l'IMT et ceux nécessaires au développement de ses activités.
La signature de cette convention réjouit le Conseil d'Etat neuchâtelois, car elle confirme sa volonté de développer sur ses terres un pôle de microtechnique d'importance nationale et internationale. Autrement dit un précieux atout pour obtenir des retombées économiques en lien avec le secteur privé et le tissu industriel de l'Arc jurassien. Tout en affirmant la personnalité du site neuchâtelois. /SDX