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L’expérience du jeûne: s’ouvrir l’appétit pour s’ouvrir l’esprit

Se priver de nourriture est une pratique qui séduit de plus en plus d’adeptes, selon les observations d’Ophélie Bidet, sociologue et chercheuse à l’Université de Neuchâtel. Témoignage de deux jeûneuses qui ont tenté l’expérience pendant une semaine.

16 oct. 2020, 05:30
Martine Baiocco, 43 ans, a tenté l'expérience du jeûne pour la première fois.

Elle n’a rien mangé pendant une semaine. Martine Baiocco, 43 ans, habite près de La Chaux-de-Fonds. Juriste à Berne à 60%, cette maman de deux enfants a tenté l’expérience du jeûne en juillet. À Montavon, dans le Jura, elle n’a rien avalé d’autre qu’un jus de légumes un peu fade le matin, et un bouillon tout aussi peu goûtu le soir.

Nourrir la réflexion

La motivation de Martine? «Faire du bien au corps», répond-elle avant d’approfondir: «Réfléchir à une alimentation plus saine et apporter une bonne nutrition à mes enfants. La médecine ne m’apportait pas de solutions contre mes ballonnements à répétition ou mes problèmes intestinaux.»

Après avoir consulté une naturopathe qui lui suggère d’essayer le jeûne, elle fait des recherches puis trouve l’offre qui lui convient sur le site d’un centre de jeûne jurassien.

Des papillons dans les papilles

Cette gourmande redoutait cette longue semaine: «À ma grande surprise,...

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