«Nous avons étudié une centaine de mesures possibles et nous en avons retenu une vingtaine», indique Laurent Lavanchy, conseiller communal en charge des Finances.
Faute de hausse fiscale, la première mouture du budget 2007 se soldait par un excédent de charges de 2,4 millions de francs, soit un dixième du total des dépenses de la commune. Dans sa nouvelle version, le déficit devrait atteindre 1,9 million.
L'exécutif a d'abord procédé à des coupes linéaires: il a enlevé 10% au budget des biens, services et marchandises ainsi que dans l'entretien des routes. Il a même enlevé 20% dans les dépenses de signalisation, de marquage des routes et d'entretien des bâtiments.
«Dans les domaines de sa compétence propre», le Conseil communal a également réduit de 5% «les subventions, les participations, les cotisations et les dons.»
Dans le domaine des manifestations, la course annuelle des aînés sera supprimée, alors que leur souper annuel prendra «une forme allégée». Quant à la Fête nationale, elle prendra «une autre forme», et les feux du 31 juillet seront supprimés. Pareillement, les cérémonies organisées pour l'accueil des nouveaux citoyens, la naturalisation d'étrangers et l'obtention de la majorité civique auront droit à une organisation «réduite».
En revanche, l'exécutif a renoncé à demander à nouveau une contribution de solidarité au personnel. Mais un poste qui se libérera lors du prochain départ à la retraite de son titulaire ne sera pas repourvu, et les départs à la retraite anticipée seront favorisés. Le Conseil communal pense également économiser avec l'intégration de la police locale à la police cantonale.
En matière d'investissements, «la liste se limitera, en 2007, au strict minimum». Le Conseil communal terminera les travaux au CIS, avec la réfection du toit et entreprendra la réfection du réservoir de la Prévôté. Dans les deux cas, un crédit a déjà été voté. Pour le reste, on se limitera à l'urgent et à l'indispensable.
Enfin, l'exécutif «a entamé une réflexion sur les revenus». L'an prochain, il étudiera ainsi la création d'un impôt foncier et, malgré le refus du 29 octobre, un relèvement du coefficient fiscal. Il essayera aussi de tirer davantage de revenus du stationnement des voitures. / JMP