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L'ESN, un ensemble dans l'air du temps

24 févr. 2009, 09:38

En retenant l'intérêt de Noam Sheriff, chef invité, de Pascal Moraguès, clarinettiste, l'un et l'autre de renom international, l'Ensemble symphonique de Neuchâtel (ESN) n'a pas tardé à trouver son rythme de croisière. Le concert, dimanche au temple du Bas, a révélé de nombreux aspects positifs.

«ESN 253», joué dimanche en création, a fait apparaître de nouveaux horizons dans l'½uvre de Vincent Pellet. La partition, pour trompettes, cors, bois, cordes et percussion, confirme le talent d'orchestrateur, autant que l'invention et la fantaisie du compositeur. De grandes trames orchestrales, affinées comme autant de constellations, s'évanouissent, peu à peu, dans un poétique mystère. Prodigieusement monté en peu de répétitions, «ESN 253» a conduit dans le rêve de tumulte et de lumière de Vincent Pellet.

Suivait en première audition «Prayers» pour ensemble à cordes de Noam Sheriff, là où les violoncelles entremêlent leurs sonorités dans le registre grave. L'ensemble aboutit à une atmosphère recueillie liant Orient et Occident.

Auparavant, soliste du concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber, Pascal Moraguès a eu les honneurs du bis. Vrai que la virtuosité, la volubilité de l'interprète sont remarquables.

La décontraction générale de l'ESN, dirigé par Noam Sheriff d'une poigne vigoureuse, a donné fermeté et précision à la 8e symphonie de Beethoven. On aurait apprécié ici une couleur plus caractérisée du registre des cordes aiguës. /ddc

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