L’un se définit comme un écrivain de l’instant, de l’éphémère. Comme un journaliste amputé: «Je n’ai pas fait de l’information stricto sensu mais de l’éditorial.» Souvent cerné comme un écrivain voyageur, l’autre a arpenté des kilomètres et des kilomètres de pistes et de forêts, en Asie centrale, en Russie ou dans l’Hexagone.
Père et fils, Philippe et Sylvain Tesson partageront tous deux la pause de midi avec le public, demain au théâtre du Passage, à Neuchâtel. Il y sera question de transmission littéraire, mais, au bout du fil, Philippe Tesson rectifie d’emblée: «Je pense que cela ennuierait ...