Kyril Gossweiler aime bien taquiner l’autorité. Adepte du «copwatching», ou l’observation de flics en français, il se reconnaît volontiers comme un aimable agitateur et trouve agréable de prendre en photo les policiers en uniforme, surtout s’ils ont étrangement garé leur véhicule de service.
L’an dernier, à Neuchâtel, cet ancien cadre a cadré avec son smartphone deux agents qui s’étaient arrêtés à la gare pour y faire des achats (de l’eau et, selon la version officielle, des médicaments pour un détenu). Cela lui a valu de se faire embarquer au poste de police, les mains entravées. Le fichet de ...