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Insatisfait, Xamax ne paie plus une partie de son loyer

Xamax estime que le contrat de bail signé avec la Ville de Neuchâtel doit être révisé. Dans cette attente, le club a décidé de ne plus payer l'intégralité de son loyer. Elle est rouge, elle est noire et elle court vite, la rumeur: Xamax refuserait de payer son loyer à la Ville de Neuchâtel. Pire: Xamax n'aurait jamais payé son loyer...

19 févr. 2008, 12:00

C'est faux. Le club, qui a toujours payé son dû, est à jour. Il lui est même arrivé de verser des montants de manière anticipée, les factures de la Ville ne venant pas dans les délais. «En mai 2007, par exemple, nous avons versé spontanément 100 000 francs», indique Claude Martignier, de Pro'imax, société chargée de la promotion de Xamax et en charge du contrat de location. Il ajoute: «En plus, un mois plus tard, la Ville disait qu'elle ne trouvait pas trace de notre versement...»

Ce qui est exact, en revanche, c'est que Xamax a décidé de ne plus payer «une petite partie» de son loyer, selon l'expression de Claude Martignier. Il explique: «Après des courriers en juin et octobre 2007, dans lesquels nous avons pris position, nous nous sommes montrés plus formels dans un courrier envoyé le 3 février de cette année. Nous demandons une révision du bail, comme le prévoit d'ailleurs l'une de ses clauses.»

Celui qui est aussi directeur financier de l'entreprise Bernasconi commente: «Comme vous le constatez, nous n'avons pas saisi l'Autorité de conciliation en matière de bail. Il y a des divergences, c'est vrai, mais les deux parties sont convaincues qu'elles trouveront un terrain d'entente.»

Le terrain en question, c'est le stade. Et surtout les nombreux locaux annexes liés à la vie du club sur les plans sportif, administratif et économique. «Les locaux qui nous ont été remis en février 2007 se trouvaient dans différents états de finition. Il manquait - et il manque toujours - une partie des équipements immobiliers et mobiliers. Comme il y avait urgence, le club y est allé de sa poche. Nous souhaitons que le nouveau contrat de bail tienne compte à la fois de ces manques et des dépenses engagées par le club.»

Claude Martignier tient également à relever les points positifs: «Même si le temps de réaction des services communaux est parfois très lent, trop lent, plusieurs de nos demandes ont été satisfaites. Nous occupons ainsi des locaux que nous avons demandés après la signature du bail. Ce dernier doit tenir comptes de ces ajouts.»

Au-delà des aspects spécifiquement immobiliers, le club «rouge et noir» verrait d'un bon ?il «une meilleure communication entre les services de la Ville». Allusion, précise Claude Martignier, à des factures qui sont venues en retard ou étaient erronées, ou encore à des rappels pour des sommes déjà payées. «Cela ne facilite pas les choses...»

Il conclut: «Le bail a été négocié au printemps 2006, alors que rien n'était terminé. Le temps est venu de se mettre autour d'une table et, sereinement, de réactualiser ce contrat.» /PHO

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