L'affaire que la cour pénale du Tribunal cantonal avait hier à rejuger a pour cadre un couple se déchirant sur fond d'alcoolisme. Condamné en première instance à une peine privative de liberté ferme, Luc* avait recouru. Il estimait la peine disproportionnée et ne tenant pas assez compte d'une incapacité de discernement au moment des faits, entre fin 2012 et début 2013.
"J'étais dépendant d'elle"
C'est sans avocat que ce quadragénaire a assuré sa propre défense. Dans une longue plaidoirie lue d'une voix parfois tremblante, Luc a dit des choses que, selon lui, il n'avait jamais dites auparavant...