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Et si c’était la dernière du festival Dancefloor à Neuchâtel?

La manifestation aura lieu du 9 au 12 mai aux patinoires du Littoral. Elle jouera son avenir lors de cette septième édition.

18 avr. 2018, 18:16
La mousse party sera déplacée au mercredi, en raison d’autres événements concurrents le même soir.

«C’est probablement la dernière édition du Dancefloor à Neuchâtel.» Avni Krasniqi n’est pas encore catégorique, mais les signaux ne sont pas très encourageants. «A moins de 6500 entrées cette année, nous ne parviendrons pas à rentabiliser le Dancefloor», précise le directeur de Terrible Style Production, organisateur de l’événement.

Si les chiffres noirs ne sont pas atteints, la septième édition du festival, qui se tiendra du 9 au 12 mai, sera bel et bien la dernière. Et même si les fêtards sont au rendez-vous, l’organisateur ne promet rien.

En 2016, la manifestation avait attiré 7000 personnes aux patinoires du Littoral, tandis que, l’année dernière, les compteurs étaient descendus à 4500 entrées seulement.

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«Nous sommes très dépendants de la météo. S’il fait 30 degrés, les gens n’ont pas envie de s’enfermer», explique Avni Krasniqi.

Cette année, le budget total de l’événement s’élève à 120 000 francs. Le prix par soir est fixé à 15 francs ou 40 francs pour l’abonnement au festival. Au programme: mousse party mercredi – déplacée notamment en raison de l’After CotonMusic prévue le même soir –, hip-hop et R’n’B jeudi, vintage le vendredi et latino le samedi. Trois écoles neuchâteloises de danse se produiront également sur la scène du Dancefloor.

Déménager à la Cité des étudiants

«La location de la salle, les frais de sécurité et la mise en place des sons et lumières coûtent déjà environ 70000 francs», chiffre l’organisateur. Des charges élevées qui plombent les finances et que Terrible Style Production avait tenté de réduire cette année. «Nous voulions déplacer l’événement à la Cité des étudiants, mais ça nous a été refusé», déplore Avni Krasniqi. Il avance que cette solution aurait eu son effet sur les cachets des artistes, qui grimpent en fonction de la capacité des salles.

Et pourquoi ne pas se tourner vers des mécènes? «Nous cherchons des sponsors depuis des années, mais la réponse est presque toujours identique: ‘Nous donnons déjà pour Festi’neuch.’» De son côté, la Ville de Neuchâtel soutient logistiquement l’organisation, mais ne fournit pas d’aide financière.

«Nous nous sommes posé la question de partir ailleurs et organiser le Dancefloor dans une autre ville de Suisse romande», conclut-il avant de regretter le manque de souplesse de certains habitants face au bruit que provoquent les manifestations.

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