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En 2011, le ballotin envahit Neuchâtel

Petits ou grands, des événements ont marqué la région, la Suisse, le monde. Nous les remettons au goût du jour grâce à nos archives. Ce dimanche, nous évoquons des pâtisseries créées à l’occasion du Millénaire de Neuchâtel en 2011.

31 mars 2019, 10:00
Marianne Desboeufs, responsable des ventes, Pierre Walder, confiseur, et Jacques-André Tschoumy, chef de projet (de gauche à droite), présentent le ballotin du Millénaire et son contenu en 2011.

«Avec le batz, le Millénaire de Neuchâtel a sa monnaie. Désormais, il a aussi sa confiserie, le ballotin neuchâtelois», apprend-on à la lecture de l’édition du samedi 2 avril 2011 de «L’Express». Cette année-là, le chef-lieu cantonal célèbre ses mille ans d’existence.

En savoir plus : Les archives de nos journaux

«Ma mère, qui était française, parlait de cœur de France, tandis que mon père bernois nommait le même biscuit petit Prussien. Cela m’a toujours interpellé!» D’où l’idée de Jacques-André Tschoumy de la Maison de l’Europe transjurassienne (MET), d’évoquer les appartenances successives de Neuchâtel par le biais de gourmandises.

«Séduit par ce concept, le confiseur Pierre Walder a accepté, lui, de mettre la main à la pâte. Création pâtissière du Millénaire, le ballotin neuchâtelois était né», lit-on. «Ce petit carton rectangulaire contient quatre cœurs de France, quatre boules de Berlin (truffes farcies à la confiture), un Mandel Mutz bernois (biscôme aux amandes) et quatre pralines européennes, question de marquer les quatre appartenances de Neuchâtel, relève Jacques-André Tschoumy.»

«Comme pour mettre l’accent sur l’importance de l’Europe dans l’histoire de Neuchâtel, le créateur en personne de la fameuse praline et du ballotin n’est autre qu’un Belge originaire de… Neuchâtel», apprend-on aussi. «Le dénommé Jean Neuhaus reprend en 1895 la confiserie familiale dans la galerie la plus réputée de Bruxelles. En 1912, il conçoit un fourrage entouré de chocolat. Forte de son talent artistique, son épouse, Louise Agostini, dessine, en 1915, le «N» de style napoléonien vert et or qui est aujourd’hui encore l’emblème de la marque.

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