Il met du tzigane dans Beethoven, de l'irlandais dans Vivaldi... Comme c'est étrange! Violoniste surdoué mais récalcitrant, Gilles Apap sera le soliste du concert de Nouvel An proposé par l'Ensemble symphonique de Neuchâtel (ESN), ce soir, au temple du Bas, à Neuchâtel.
Yehudi Menuhin, qui a entendu Gilles Apap au Conservatoire de Lyon alors qu'il terminait sa formation, dit de lui: «En respectant le répertoire classique tout en le présentant dans un style de communication qui devait être celle d'autrefois, il se dirige dans la bonne direction.»
Nous voici rassurés. Jan Schultsz lui tendra la baguette. Donc, soliste et chef, Gilles Apap passera par tous les temps des «Quatre saisons» de Vivaldi.
Puis, Jan Schultsz ayant retrouvé ses musiciens, on entendra l'ouverture de «La dame de pique», de Franz von Suppé, trois polkas de Josef Strauss et la valse, célébrissime, «Wein, Weib und Gesang», de Johann Strauss. Assurément un programme, original, bien fait pour donner à un concert de Nouvel An, le caractère festif que l'on en attend. /ddc
Neuchâtel, temple du Bas, ce soir à 20 heures