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Des horloges dix fois plus précises grâce à l'Université de Neuchâtel

Le Laboratoire temps fréquence (LTF) de l'Université de Neuchâtel et ses partenaires ont mis au point de nouveaux lasers pour des horloges atomiques. De quoi multiplier par dix leur précision.

03 janv. 2018, 11:30
Ces horloges dérivent d'à peine une seconde tous les six millions d'années.

"Les nouvelles horloges à jet thermique de césium sont 10 fois plus précises que les horloges atomiques existant sur le marché", annonce mercredi l'Université de Neuchâtel dans un communiqué. Leur précision est telle que ces horloges dérivent d'à peine une seconde tous les six millions d'années.

Intitulé LAMA et doté d'un budget global de trois millions d'euros (3,5 millions de francs), ce projet a été lancé il y a quatre ans. Outre le Laboratoire temps fréquence (LTF) de l'institution, la société neuchâteloise Oscilloquartz y a pris part. Côté français, le laboratoire III-V Lab et un groupement d'intérêt économique entre Thales, Nokia et le centre de recherche CEA ont aussi participé à ce projet.

Ces nouvelles horloges atomiques sont notamment destinées à synchroniser des réseaux de télécommunication et des systèmes de navigation par satellite - comme Galileo, le GPS européen -, "tant dans les stations au sol que sur les satellites en orbite", explique l'Université de Neuchâtel.
 

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