La cinquième édition du Festival de films d'Afrique et de la diaspora invite au dépaysement. Cela se passe d'aujourd'hui à vendredi à la Case à chocs, à Neuchâtel.
C'est une particularité dans la projection de films du Sud, d'habitude sélectionnés et montrés par des Blancs. Ce cinéma, "il n'y a pas de raison qu'on ne le montre pas nous-mêmes" , souligne Zal Saliou Ndiaye, président de l'Agence culturelle africaine, association organisatrice.
Le cinéma pour réunir
Celui qui s'occupe aussi de la programmation estime important de mettre certains thèmes en avant, surtout avec les problèmes actuels liés à la migration. Pour les Africains d'ici, il s'agit aussi de sortir d'une certaine "marginalité" et de participer à la vie culturelle neuchâteloise. "Le cinéma peut nous réunir."
En sept films, la programmation du festival est placée sous le signe "du social, de la découverte, mais aussi du divertissement." Avec "Bamako" (je à 18h...