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Découvrir les vendanges tardives aux Lauriers

21 déc. 2010, 09:28

Mines déformées par l'effort, Arsène Jungo et Fernando Machado remettent un tour de vis au pressoir. Autour, sourire aux lèvres, les gens observent ou conversent en dégustant un verre de vin. La cave des Lauriers ouvrait ses portes, hier et jeudi dernier, à ceux qui voulaient découvrir le vin doux des vendanges tardives.

Le pressurage d'hier constituait l'ultime étape de la découverte proposée par la cave de la famille Jungo et Fellmann. Le raisin encore glacé est placé dans un pressoir artisanal duquel sort un jus de raisin très sucré. «Presque un sirop», décrit Christian Fellmann.

Au cours de l'opération, il est nécessaire de «rebêcher le gâteau»: au fond du pressoir, un paquet de raisin solidifié par le froid prend la forme d'un gâteau. «Or, le raisin du milieu de ce gâteau n'a pas été bien pressé», enseigne le viticulteur. Il faut donc l'émietter et le presser de nouveau.

Comment mieux découvrir quelque chose qu'en y prenant part? Les visiteurs de l'exploitation le désirant se sont essayés à l'utilisation du pressoir. Et il était également possible, jeudi dernier, de participer à la récolte du raisin. Car c'est bien à ce moment que la production des vendanges tardives commence. Lorsque le fruit, flétri, a une forte concentration en sucre. «Là, le raisin ne pèse plus que 50% de son poids». Sur les deux rendez-vous, ils étaient une vingtaine d'intéressés à avoir répondu à l'invitation de la cave des Lauriers. Celle-ci a commencé à proposer du vin doux en 1995. Au total, cette année, la récolte de 450 kilos devrait permettre de produire 200 litres de vin doux. Un vin qui a reçu la médaille d'or de sa catégorie à deux reprises aux Mondiaux du pinot noir. /gve

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