Dimanche, 14 heures. Les gouttes de pluie martèlent le toit de la base des archéologues neuchâtelois à Bevaix. «Ça va quand même aller. Il n’y a pas de vent. On verra mal les villages lacustres mais ce sera quand même intéressant!», rassure d’emblée Fabien Langenegger, archéologue et dendrochronologue. Face à lui, une trentaine de personnes. Celles-ci s’apprêtent à venir découvrir les sites palafittiques de Bevaix et de Cortaillod, grâce à trois bateaux solaires.
La sortie a pour cadre les journées du patrimoine mondial de l’Unesco. Or, montrer aux visiteurs des sites de villages préhistoriques engloutis n’a rien d’évident. «Le gros problème de ce patrimoine, c’est qu’il est presque invisible», résume l’organisateur de la journée. Il s’est dès lors allié à l’association yverdonnoise Sol-à-flots et à ses bateaux solaires. Ces embarcations construites à l’époque pour le centre Pro Natura de Champ-Pittet sont munies de vitres en fond de coque.
Le bateau...