Une odeur âcre de fumée flotte encore dans l'air ce lundi matin sur les hauts de Cortaillod. Dans les champs autour du vaste entrepôt qui a presque entièrement brûlé vendredi (nos précédentes éditions) reposent des restes calcinés. Locataires, agents de sécurité et experts des assurances s'activent tout autour du hangar dont le toit de tôle s'est entièrement affaissé.
Dans le garage ATT, qui n'a pas été épargné par le sinistre, le patron Olivier Jeanneret, un chiffon à la main, tente de nettoyer la suie qui recouvre un chariot à outils. L'une des rares choses qu'il a pu sauver: "Deux voitures sont restées dedans. Elles étaient sur les lifts et comme l'électricité a été coupée lors de l'incendie, nous n'avons pas pu les redescendre" , explique-t-il. "Nous avons pu sortir cinq voitures, dont une Ferrari. Mais elles avaient les vitres ouvertes; avec la poussière et la mousse, tout est foutu", précise-t-il...