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Capa’cité fait la cour aux gourmands

Exigeants, les métiers de bouche promettent pourtant de belles opportunités à celles et ceux qui ont de l’ambition. Au quartier gourmand de Capa’cité, un panel de professions les plus diverses en fait la démonstration.

11 sept. 2018, 17:24
Malgré leurs contraintes, les métiers de la restauration intéressent les jeunes.

Dès le matin, ça sent bon lorsqu’on entre dans la tente qui abrite le quartier gourmand de Capa’cité. Des odeurs de pain frais, de sauces, de fromage titillent les narines et mettent l’eau à la bouche. Ici, la nourriture est reine et l’on présente les métiers de bouche les plus divers. Intendance, restauration, boulangerie, pâtisserie, confiserie, cuisine, hôtellerie, etc. Autant de professions de plaisir, de rencontre et de mise en valeur des produits du terroir.

Des métiers qui interpellent. « Il y a un excellent répondant. Comme les formateurs avec qui j’ai discuté, j’ai remarqué que les jeunes montrent cette année plus d’intérêt que les éditions précédentes. Ils sont plus impliqués, posent des questions et surtout ont tous envie de faire les différents exercices qui leur sont proposés », remarque Pascal Aubert, le « maire » de ce quartier.

Envers du décor

Car les activités, ce secteur gourmand en fourmille. On peut y goûter de tout, s’essayer à la découpe des aliments, au service, apprendre les valeurs nutritionnelles. Plutôt sexy, non ? Mais il y a l’envers du décor, toutefois. Nombre de métiers de bouche connaissent des horaires contraignants, fractionnés, le soir, le week-end. De quoi rebuter plus d’une vocation. « C’est vrai, ces professions sont exigeantes et demandent de l’investissement personnel. Mais ce n’est pas nouveau. Il faut voir aussi les avantages. Avoir congé en décalage avec la majorité des gens, par exemple », relève Pascal Aubert, qui relève que « pour celui ou celle qui a la passion, ces inconvénients sont secondaires, car les opportunités sont infinies, ici et dans le monde entier ». Et malgré les problèmes de la branche de la restauration, ces métiers de bouche n’ont guère à se soucier de l’avenir. « Les places d’apprentissage à disposition sont généralement toutes repourvues ».
 

Bouchers présent la prochaine fois?

A noter que la branche de la boucherie-charcuterie n’était pas présente cette édition, sans doute pour des questions logistiques : difficile en effet de présenter le travail sur la viande sous une tente où parfois il fait chaud. Il n’empêche, ces filière qui peinent à recruter doivent retrouver une place à Capa’cité. « Ce sont des partenaires essentiels de la restauration. On va les aider à revenir », promet Pascal Aubert. /AMO
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