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Le CSEE quitte Neuchâtel pour Boudry et devient Aptasic

Racheté il y a deux ans par la holding fribourgeoise PQH, le Centre suisse d'essai des composants électroniques s'appelle depuis une semaine Aptasic SA. Auparavant, il a déménagé près de la gare de Boudry, où son propriétaire espère lui faire poursuivre sa croissance dans des locaux plus adaptés que ceux de Neuchâtel. Quand on montait la ruelle Vaucher, à Neuchâtel, on pouvait difficilement rater l'enseigne du Centre suisse d'essais des composants électroniques (CSEE). Une époque aujourd'hui révolue: depuis une quinzaine de jours, l'entreprise a pris possession de ses nouveaux locaux au 55a de la route de la Gare, à Boudry. Et, depuis une semaine, elle a officiellement changé de nom pour devenir Aptasic SA.

24 juil. 2008, 12:00

Cette double mutation découle du rachat de la société, il y a deux ans, par la holding PQH, créée en 2000 par le Fribourgeois Maurice Pasquier. Lors de l'acquisition du CSEE, PQH avait, rappelle-t-elle dans un communiqué, affiché sa volonté «de développer l'entreprise, spécialisée dans la production et le test de circuits intégrés spécifiques».

«Le CSEE cherchait alors comment il pourrait s'étendre dans ses locaux de la ruelle Vaucher», raconte Maurice Pasquier. «Comme nous disposions du bâtiment auparavant occupé par l'entreprise de thermoformage Fischer SA à Boudry, j'ai fait stopper ce processus d'extension à Neuchâtel dans l'idée de déménager le CSEE.»

A Boudry, Aptasic dispose d'une surface de production deux fois plus grande qu'à Neuchâtel et d'une réserve pour une extension future. «Nous avons installé de nouvelles machines et remis à jour certaines que nous possédions déjà. Ce transfert représente donc un saut non seulement quantitatif, mais également qualitatif», continue Maurice Pasquier. «Le nouveau site donne aussi une meilleure image de l'entreprise.»

Fondamentalement, l'activité de la société reste cependant inchangée: elle continue de produire et de tester des circuits intégrés spécifiques. «Par rapport aux circuits standards, dont vous trouvez des assemblages par exemple dans les téléphones portables, nous réalisons des pièces exclusivement dédiées à un seul produit ou un seul usage. Actuellement, nous travaillons beaucoup sur la création de capteurs de plus en plus petits.»

Dirigée par Jean-Luc Cochard, Aptasic emploie actuellement une vingtaine de personnes «hautement qualifiées» et réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 9 millions de francs. Les menaces de ralentissement économique n'effraient guère son propriétaire: «Pour le moment, nous ne sommes pas touchés», indique Maurice Pasquier. «Nous verrons à la fin de l'année ce qu'il en est. Mais plus fondamentalement, je pense que la croissance d'Aptasic sera simplement un peu moins forte qu'on pouvait l'espérer il y a deux ans. Nous évoluons en effet sur un marché de niche dans lequel le savoir-faire, la qualité et la fiabilité suisses représentent de forts atouts.» / JMP

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