L'exécutif garde son sang-froid et même une certaine sérénité, dans la mesure où, «sans les allégements fiscaux en faveur des familles votés par le Grand Conseil», ses prévisions pour l'an prochain auraient pu être équilibrées. Il constate aussi qu'à Boudry, l'impôt sur les personnes morales augmente de façon «constante», alors que celui sur les personnes physiques «progresse malgré tout, mais dans une moindre mesure».
Du côté des dépenses, l'exécutif relève en particulier que la charge des intérêts passifs «régresse de façon significative».
Enfin, «la vente du téléréseau au syndicat régional Sitebco et la réévaluation des actifs du patrimoine financier ont permis une reconstitution de la fortune communale, qui n'atteint toutefois pas encore le montant recommandé par le modèle de comptes harmonisé».
Mis ensemble, ces éléments conduisent le Conseil communal à ne pas envisager, «pour l'instant, une augmentation du coefficient fiscal». Un coefficient descendu de 98% à 68% du barème communal lors de l'entrée en vigueur, en 2005, de la deuxième étape du désenchevêtrement des tâches entre l'Etat et les communes, et qui n'a plus bougé depuis lors.
Avant de se prononcer sur le budget, le Conseil général examinera une demande de crédit de 479 000 francs. Cette somme permettra de financer divers «travaux de réfections, extensions, gros entretiens pouvant intervenir au cours de l'année». Le Service de l'électricité devrait absorber la moitié de ce montant. Le Service du feu se verra allouer la plus petite somme (24 000 francs). Des participations de tiers et des subventions devraient ramener à 378 000 francs le montant effectivement à la charge de la commune. /JMP