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Centre de Perreux: le Confédération réfute tout dysfonctionnement

Après la lettre ouverte de Droit de rester, le canton a pris langue avec la Confédération, qui réfute d’éventuels dysfonctionnements au centre d’accueil de Perreux, a expliqué Jean-Nat Karakash aux députés du Grand Conseil.

31 mars 2021, 10:13
Le Canton a approché la Confédération au sujet d'éventuels dysfonctionnements au centre d'accueil fédéral de Perreux.

Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a été approché par le canton de Neuchâtel, à la suite de la lettre ouverte de Droit de rester dénonçant de graves dysfonctionnements au centre fédéral de réfugiés de Perreux à Boudry. Le SEM a réfuté les allégations, a déclaré Jean-Nat Karakash.

Le SEM a répondu au canton de Neuchâtel, ne pas tolérer «de force disproportionnée, ni d’acte raciste», a expliqué le conseiller d’Etat en réponse à une question du député popiste Daniel Ziegler. Jean-Nat Karakash a ajouté que le SEM lui a précisé qu’un requérant d’asile n’a jamais à «craindre de conséquences négatives» pour sa procédure, s’il dépose une plainte.

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Le conseiller d’Etat a rappelé que la commission nationale de prévention de la torture a accès aux centres fédéraux et qu’elle a indiqué au SEM que les droits humains et fondamentaux étaient respectés.

«Abus de pouvoir»

Droit de Rester avait alerté début mars le canton et le SEM après avoir constaté un accroissement «préoccupant», depuis plusieurs mois, de mauvais traitements envers les réfugiés du Centre de Boudry. L’association dénonçait «un véritable système punitif», au-delà de tout ce qu’on peut imaginer.

Elle dénonçait notamment «des abus de pouvoir» de certains agents de sécurité de l’entreprise Protectas, qui auraient fait preuve de «mépris et de comportements racistes» et auraient créé un climat de peur. L’association avait ajouté «que des requérants jugés arbitrairement et hâtivement comme récalcitrants sont enfermés pendant des heures dans des conteneurs insalubres et sous-chauffés».

Une personne s’est retrouvée en état d’hypothermie et a dû être hospitalisée. Droit de rester avait mentionné aussi plusieurs tentatives de suicide et le décès d’une personne. «Comme une enquête pénale est en cours, ni le SEM, ni le canton ne peuvent commenter cela», a expliqué Jean-Nat Karakash.

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